c'est etrange, j'aurai jamais fait passer quelque chose avant mon sommeil... j ai tellement besoin de dormir, comme si reflechir me fatigait, comme si aller mal pouvait etre epuisant... etrange a dire comme ca, mais pourtant c est le cas. Dans la vie, j'ai toujours mis des priorités: mes envies avant tout car elles sont les seules a me donner un moment de bonheur, parfois furtif, pas tres cher, et pourtant si cher. C'est l'histoire d'un fille qui avait le sourire aux oreilles parsqu'elle avait eu une envie subite de clementine et qu'elle avait pu 'l'assouvir". Etrange tout de meme la psycologie humaine. C'est vrai, comment expliquer qu'on est heureux une journée entiere grace a un detail, et que au contraire, on est triste a cause d'une contrariété. tout ca pour dire que j'ai mes priorités: mes amis avant mes petits amis, mon sommeil avant la nourriture, des stupidités prioritaires sur le sommeil. et maintenant la question se pose de ou je vais placer le travail au milieu de tout ca? je lui ai trouvé une situation provisoire, mais elle est tout de meme bancale. la pyramide fait donc: travail => stupidités => sommeil (et la nourriture, entre un des trois de temps en temps, sinon on la remet au lendemain "pas le temps", "trop fatiguée")
en tout cas, je prends un peu sur mon temps de sommeil pour ecrire ici, parsque je crois que je suis a bout. et a qui en parler hein? je me sens tellement seule. tous mes amis sont heureux dans ce qu'ils font, tellement heureux de faire des etudes. ils ont trouvé la voie qui leur convient. et moi? je vagabonde, je me force a rester dans cette fac, alors que depuis un moment deja je ne m'y sens pas bien. j ai enfin osé en parler, mais pour mener ou? j ai promis, promis que je n'aurai pas tenu 3 mois pour rien, alors j irai aux exams de janvier. et apres? idealement faudrait reussir a se forcer jusqu a mai, mais je doute de pouvoir. et ces doutes m'empeche de faire des projets. je souhaiterai faire des maraudes, mais je ne peux pas m'engager au sein d'une equipe si je ne suis pas sure moi meme d'etre la lorsque ca commencera. alors je met ce projet de coté. mais pour le moment, ce ue je veux faire, c est partir. aller realiser mes envies. onen revient aux envies qui prennent le dessus. mais actuellement on m'a demandé a 18h de preparer un exam super important pour demain 9h. comment puis je meme me motiver quand les circonstances sont mauvaises? quand ce que je veux faire n'est pas ce que je fait? lorsque les conditions d'etudes sont pourries? de meme que mon cours de 4h jeudi apres midi est au partiel de vendredi matin a 8h. expliquez moi! parsque j'ai vraiment du mal!
enfin bon, peut etre que je parrais un peu pourrie gatée lorsque j'ecris ca, mais j ai gardé ce blog pour pouvoir me defouler, parsqeu parfois trop c est trop, et je suis trop fiere pour l'avouer a un de mes proche. de meme que je ne dirai pas que j ai besoin de tendresse, parsque ce n'est pas comme ca qu'ils me connaissent, de meme que je leur dit pas que je veux tout plaquer et me barrer. et pourtant, j y pense de plus en plus, je leur diraient le jour ou ca sera concretisé. Je souhaite de plus en plus arreter en fevrier, quitte meme a changer de ville. parsque apres tout merde hein! je me sens pas bien ici, pas a ma place, je n'y ai pas d'amis dans ma fac...
je me rends de plus en plus compte que je suis pas en phase avec les gens de mon age. je ne comprends pas leur motivations, j'ai l'impression qu'ils sont immatures et futils... ptetre bien que c est juste les filles qui sont avec moi a la fac, mais je sens comme un vrai decalage avec leur facon de penser, de croire que rien n'a d'importance a part leur petit monde, de pleurer parsque leur copain s'eloigne pendant 1 semaine, de penser que la fin du monde arrive avec la fin de la fac, de ne pas savoir couper leur telephone... de tout banaliser: etre capable de voir les images affreuses de la Shoah en meme temps que dire "je t'aime" a leur copain, ou envoyer une blague par texto a une amie. de plus en plus regulierement, j'ai envie de partir faire une retraite dans un monastere. pour le calme qui y regne, cette possibilité de ne faire rien d'autre que de penser a soi, remettre les cases a la bonne place, se separer de la technologie. simplement vivre! j'envie mes parents, je crois que j'aurai aimé vivre a leur epoque: la musique etait bonne, les fetes avaient l'air d'etre meilleure, le contact humain etait plus rapproché, sans doutes plus vrais aussi, pas derriere un ordinateur ou un telephone (oui oui, je fais exactement l'inverse de ce que je dis), la vie plus simple et le futur moins etriqué. parfois je voudrai juste aller vivre quelque
je veux juste un peu de temps!!! du temps pour dormir, pour pouvoir ne plus penser a rien, pour aller faire de la photo, marcher en foret, me ressourcer, et oublier toute cette année de merde qui finit ici.
Esperons que 2012 soit un renouveau, pleine de joie et de promesses. esperons simplement qu'elle soit a la hauteur de ce que j'attends d'elle.
peut etre que j ai trop d attente, peut etre que c est tout simplement pas comme ca que ca a été ecrit... peut etre, mais je veux quand meme y croire, que le bonheur existe, et qu'il est possible pour chacun d'entre nous de se realiser pleinement, quel que soit son domaine d'activité...

Sometimes i've the feeling that it's a wrong mind in a wrong body...

Merci petit blog de m'ecouter jour apres jours :) au moins toi, tu ne peux pas me juger... et c'est peut etre pour ca que tu es la seule chose stable dans ma vie :)