Lundi 5 mai 2008 à 23:39

envie de le voir
parler et savoir
mais il n'y a plus d'unité
nous avons nous meme detruit
ce que nous avons aimé
ce que nous avons construit
nous sommes nos erreurs
des monstres a nos heures
cahcun son refuge
drogue, crise, virevolter
nous sommes nos seuls juges
nous oublions ces années belles a pleurer
parsqu'au dela de tout cela
il y a des souffrances
enfouies par des besoin de violence
celle qui paie sur nos bras
AGD en lettres de sang
qui degoulinent tout doucement
Chacun ses promesses
Chacun ses faiblesses
Nous ne nous retrouverons plus
Nous ne nous en sortirons pas non plus
Nous n'avons pas su nous aider
voici notre regrets...
Zyzany

Dimanche 4 mai 2008 à 23:17

un homme se tient la, tout pres mais si loin a la fois... la messe resonne, tout doucement... son telephone est devenu bien silencieux... lui ets devenu si sourd, aux cris des gens qui l'entourent... Ceux qui lui dise qu'il faut vivre... Elle lui avait caché ca... Si longtemps... Il la conaissait a peine en fait... Peu a peu la realité l'emporte... ils dansaient sur les nuages... elle est partie seule... Il part, dans sa tete... Son corps n'a pas le droit... Il a promis... Il faut vivre... Sans elle... Parsque l'amour c'est une blessure qui ne cicatrise pas... Les larmes coulent doucement le long de ses joues... Il se rapelle... ses sourires... et ses larmes, quand elle lui disait qu'elle l'aimait... Cette promesse idiote qu'il lui a fait, avant qu'elle lui dise adieu... Il se tient loin, a l'ecart... il n'a pas sa place dans ce monde... il n'est pas invité... Ces gens ne l'ont jamais vraiment aimé, sans doute avaient ils raison... Il l'a fait souffrir par amour... Ils ne peuvent pas vraiment comprendre la passion qui les liaient... C'etait bien trop fort pour ne pas en souffrir... Il y a tant de monde ici... la tristesse est sincere... Comme l'amour qu'elle portait aux gens... Elle etait honnete et sincere... tellement... il n'a vraiment pas sa place ici... au milieu de ses centaines de personnes... Mais pas une seule n'a pu ressentir l'amour qu'il avait pour elle... Etrange cette jeune fille a l'ecart... Loin des projecteurs, comme si elle voulait se faire oublier... Elle lui ressemble tellement... son air suffisant et fier, et sa facon de se mettre a l'ecart... La ou personne ne peut la remarquer... Ses yeux se detournent peu a peu de cette foule, pour se fixer sur elle... a la fois mysterieuse, il a l'impression de la connaitre par coeur... comme il conaissait sa mere... enfin, sans doute...
Elle s'approche doucement, comme si elle flottait dans les cailloux, d'une demarche a la fois hesitante et sure d'elle, comme si elle le rencontrait d'un hasard voulu...
"Alors c'est pour vous...
- que dites vous?
- Si elle a voulu etre connue, c'est pour vous... elle n'etais pas vraiment du genre a se mettre sous les projecteurs comme le font ces gens...
- Comment savez vous?
- Je l'ai senti... et puis, rester a l'ecart, c'etait tout elle...
-comme vous...
- si elle m'a choisi pour prendre sa suite c'est pas pour rien... elle etait ma mere, je lui ressemble en tout point parait il... a la difference que je n'ai pas l'amour qu'elle gardait au fin fond de son coeur...
- Si c'est vous qui prenez sa suite, pourquoi n'etes vous pas la bas, a recevoir les condoleances et preparer sa succession...
- Parsque de simples mots et promesses ne suffisent pas... il faut des actions...
- Pourquoi un tel ton desapprobateur?
- et puis, mon pere et ma soeur se debrouillent tres bien... je prefere jouer au role de la fille ingrate choisie pour lui succeder... ils ne m'en croit pas capable... comme ils ne croyaient pas en ma mere... tout est question de reve et de decision... domage qu'elle soit morte trop tot pour tous les realiser... Accepteriez vous de m'accompagner au Cambodge?
- Mais... vous pourriez etre ma fille... ce sont des avances? je ne sais pas vraiment qu'en penser... et puis, comment savez vous qui je suis? pourquoi me faire confiance? pardonnez moi mais je suis perdu, a la fois par sa mort et puis, vous lui ressemblez tellement... pardonnez moi je suis troublé...
- Vos larmes sont les plus belles... J'aurai pu etre votre fille, mais vous en avez decidé autrement, je crois qu'elle aurai voulu que je sois la votre, elle qui revait d'avoir un fils... J'ai fouillé dans les affaires de ma mere, j'ai cherché a vous trouver, avant sa fin, je n'ai pas reussi... maintenant oui... vous etes la seule raison pour laquelle sa mort a été devoilée au grand public... Je voudrai que l'homme qu'elle a aimé toute sa vie comprenne pourquoi elle n'est pas revenu a temps... qu'il comprenne toute la force et l'espoir qu'il a su inspirer, lui qui a si peu confiance en lui... venez au Cambogde avec moi, sa derniere oeuvre ne pourra pas etre inauguré par elle, mais vous etes une partie d'elle... Travaillez pour ce que vous avez inspiré...
- Laissez moi pleurer celle que j'ai aimé
- Ce n'est pas des pleurs qu'elle souhaitait, c'etait de l'espoir... alors ayez celui que vous avez inspiré!
- Vous etes aussi borné qu'elle l'etait... Zofia...
-Comment connaissez vous mon prenom? vous m'avez menti comme vous l'avez fait avec elle?
- Elle revait d'appeler sa fille comme ca... elle n'avait donc pas changé... Je viendrai... "
Zyzany

Jeudi 1er mai 2008 à 23:28

On marche dans les rues, nos pas nous conduisent doucement..; on avance, on recule, on prends des raccourcis ou on prolonge notre route... on suit son chemin ou on en choisit un autre, on fais des choix, avec toujours la possibilité de changer... parfois certaines rues sont apaisantes, certaines calmes... il y a des boulevard ou on se fond dans la foule, on devient des inconnus... Il y a toute sorte d'endroits...
Les maisons qui s'y trouve font rêver "maison de la paix","les rosiers" ... il y a la bas du calme, a la limite de l'apaisement... un repos a quelques pas de la ville et des travaux, des cris des ados et du bruit des voitures... Elle est belle et colorée, les fleurs en ce printemps s'ouvre tout doucement Je découvre ton lieu d'évasion le jour ou je décide de m'enfuir, loin de toi...
Malgré toutes ces qualités, il y a dans cet endroit un défaut majeur, c'est une impasse... Nous n'avons pas le choix de continuer, meme s'il y a quelques virages pour nous laisser croire a l'inconnu, il arrive un moment ou un choix est a faire... S'arreter ou faire demi tour... il n'y a pas de nombreux chemins pour y arriver, seulement un seul; on a pas le choix de continuer, d'aller de l'avant, seulement celui de faire demi tour, marche arriere ou s'arreter... Pour moi la vie est faite de choix, de liberté... mais une impasse, c'est s'enfermer dans une cage, dans un labyrinthe finalement... c'est ne pas avoir le choix, suivre le chemin tracé, sans possibilité de détour... comme la vie... on a pas le choix le temps avance petit a petit, il ne nous donne pas de prolongation, mais il y a moyen de trouver des raccourcis malheureusement... Alors l'impasse c'est s'enfermer dans la course du temps... je ne veux pas m'y enfermer, la vie est déjà trop courte, alors il faut en profiter... Cette histoire était un peu comme cette impasse... pas vraiment le choix... se cacher dans l'entrée pour se sentir bien, mais avancer a tâtons, savoir qu'il y aura une fin, qu'a un moment on devra faire de nouveau demi tour... c'était indiqué sur le panneaux, comme sur nos têtes, alors faut arrêter ou bien ouvrir notre propre rue... changer cette impasse en rue, ouverte et lumineuse, fleurie et colorée, ou on avance sans fin... toutes les routes mènent a Rome... pourquoi pas chez moi, chez toi, ou chez nous, un autre ou n'importe... transformer cette impasse en boulevard ou on se confondrait avec la foule, le changer en rues désertes ou on se cacherait mais avec toujours la possibilités de changer de cap, de voie, de trottoir...
On dit adieux, au revoir, a un de ces jours, qui sait... peut être tu comprendra que ça a pas été facile, peut être pas... mais tout a été expliqué... je n'aime pas les impasses, même les plus belles... elle me rappelle toujours mes histoires... les cauchemars de quand j'étais petite, elles m'aspiraient comme un trou noir lorsque je fermais les yeux... depuis je ne rêve plus, j'y arrive plus... mes sommeils restent sans rêve ou empli de cauchemars... En fin de compte, la vie n'est pas une impasse, ou alors il faut y ouvrir des chemins pour passer... pour faire nos choix, prendre nos décisions, qu'elles qu'en soient les conséquences... qu'importe les "qu'en dira t'on?"...
Zyzany
a un reveur du bout du monde, parti pour connaitre l'inconnu... si il avait compris que l'inconnu est parfois juste a coté de nous...
les etoiles sont maintenant inaccessibles... trop tard, pour revenir en arriere... laisser passer sa chance... perdre? ou recommencer ailleurs...
l'impasse s'est finalement refermée, on a choisi de faire demi tour... revenir en arriere, et ne plus jamais reavancer dans l'impasse de notre histoire...
chacun crée son histoire de son coté maintenant... plus aucun lien, ni materiel, ni corporel, ni sentimentaux...
l'impasse s'est eloignée... quel soulagement...
c'est pesant d'avoir une fin...

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