Samedi 22 novembre 2008 à 20:06

parsque l'humanité est belle, mais dans son plus simple appareil... les retouches sont inutiles, le sourire est vrai, tout  comme l'envie de vivre, un peu plus chaque jour... le hasard n'est pas de ce monde...
parsque l'humanité est belle, il y a trop de choses inutiles en pays developpé... la modestie est la clé d'une belle vie... l'argent n'est qu'un surplus au malheur, la civilsation, c est peut etre eux apres tout...

Vendredi 14 novembre 2008 à 21:30

Elle regarde son téléphone… une nouvelle fois, comme si il pouvait s’être trompé, ne pas avoir sonné alors qu’il n’est ni en silencieux, ni en vibreur… comme si… cela fait déjà plusieurs jour qu’elle scrute son téléphone…  ah, la technologie. On vit avec, mais pourtant ce n’est pas forcement une bonne chose, comme une malédiction que l’on découvre au fur et a mesure. Elle, elle vient de découvrir, elle voudrait ne jamais avoir connu le téléphone portable, mais c’est ainsi, on vit avec son temps. Elle ne comprend pas. Ou comprends trop bien. Comprendre trop bien qu’il ne l’ait toujours pas rappelé. Pourtant, elle aurait voulu que la nuit ait été aussi agréable pour lui, qu’elle a été merveilleuse pour elle. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien. Et pourtant, rien ne l’indiquait : un garçon confiant rencontré dans un bar. Une confiance exaspérante, quelques verres, des paroles échangées ; non pas de longs discours, juste une attirance pour ce bel homme que certains diraient trop vieux pour elle. Mais non… l’envie de continuer, de prendre des risques et puis, l’alliance à son doigt, elle l’oublie. Ils quittent le bar, s’éclipsent des amis discrètement et laissent leur pas les guider… de rues en rues, comme si le simple fait d’être ensemble leur suffisait. Ils parlent un peu, ils avancent, les longs silences sont interrompus par des rires, ils sont mal à l’aise, comme des ados qui se rencontrent et qui savent pas comment s’aborder, comment s’embrasser. Derrière la surface d’un homme distant et arrogant, qui aurait pu croire qu’il était timide et gêné ? Personne, et surtout pas elle. Mais pourtant, avec ses histoires de cœur compliquées, elle aurait du savoir qu’on ne se fie pas aux apparences. Visiblement, même si on le sait, on a du mal à se faire à l’idée. Cela n’empêche pas qu’elle a eu confiance, elle aurait sûrement du se méfier, un corps maigre n’en est pourtant pas moins fort, surtout vis-à-vis d’une femme. Mais elle l’a cru, elle l’a suivi. Ce n’est pas du corps qu’elle aurait du se méfier. Leur pas les a amené chez elle, au fil des rires et des silences, des frissons et des envies… Le simple fait d’être accompagnée, d’être désirée l’a flattait. Le fait qu’il passe du temps avec elle, jeune fille timide et pas vraiment attirante, ça lui suffisait. Elle a eu un doute, elle s’en voulait de le faire tromper sa femme, elle la maîtresse, même pour un soir, elle avait tellement l’habitude. Trop instable pour engager une relation sérieuse ou elle serait en confiance, ou elle se sentirai bien, elle préférait les soirées sans lendemains a plus. Elle n’était pas fan de sexe comme ses amies, le seul plaisir qu’elle ressentait, c’était celui qu’avait son compagnon, mais elle n’osait le dire a personne, personne ne l’aurait cru de toute façon. Pourtant, les préliminaires, les caresses, les câlins lui suffisait, mais pas a eux. Alors une fois devant l’entrée de chez elle, elle l’a invité à prendre un dernier verre. Tout deux savaient comment ça allait finir, elle voulait juste prolonger le temps en sa compagnie, même si elle devait encore coucher avec un homme pris. Elle n’avait pas peur, pas de regrets, même du plaisir… le dernier verre, ils ne l’ont pas bu, ils n’ont pas eu le temps, ils ont commencé a s’embrasser doucement en entrant dans l’immeuble, et puis, au fur et a mesure qu’ils sont monté dans les étages de l’immeuble, leur envie s’est intensifiée, c’est a peine si ils ont pensé a fermer la porte de l’appartement. C’était bien, c’était drôle, c’était beau, de croire que ces gens la s’aimaient. Elle a passé des moments inoubliables, entre l’interdit et la possibilité. Tard dans la nuit, il a fini par s’endormir, mais elle n’y arrivait pas, elle était bien a ses cotés, mais c’était comme si il avait le pouvoir de faire ressortir tout ce qu’elle avait enfoui au fond d’elle ; comme si il était la pour l’aider a les résoudre, l’obliger a y penser. Mais non, ce n’était pas le moment, il fallait profiter, de la compagnie de cette nuit, de sentir le souffle de quelqu’un d’autre qu’elle dans son appartement trop calme. Elle s’est levée doucement, il l’a retenu délicatement, elle l’a rassuré. Elle savait que c’était instinctif, que ce n’était pas parsqu’il la voulait pour toujours près d’elle. Elle a pris un papier, un stylo et y a écrit rapidement son numéro et l’a remercié pour cette nuit. Elle a glissé le mot dans la poche de sa veste, en sachant qu’elle faisait une erreur, mais on grandit en se trompant n’est ce pas ? Elle a fini par s’endormir elle aussi, bien installée dans ses bras, tout contre son torse pour la réchauffer. Il a fallu qu’elle parte au travail, elle lui a dit dit de claquer la porte en sortant et a attendu toute la journée son appel… quand elle est rentrée les affaires et homme avait disparu, le lit était fait et la porte claquée… cela fait maintenant plusieurs jours qu’elle attend, mais elle sait qu’il lui téléphonera jamais, tant pis, elle aura essayé… elle se dit que la prochaine fois qu’elle trouve un homme bien, quelqu’un avec qui elle se sent bien, elle l’enchaînera, mais elle sait qu’elle ne le fera pas, pasque c’est juste une fille perturbée qui se tape des mec pris par peur de s’engager et qui se contente d’une nuit de temps en temps…

Alala, la technologie … pourquoi a-t-il fallu qu’on invente les téléphones portables, les aventures d’une nuit et les personnes timides et instables ? J

 

A tous les amoureux, profitez ! C’est si beau d’être bien, qu’elle que soit la manière de l’être.

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