On marche dans les rues, nos pas nous conduisent doucement..; on avance, on recule, on prends des raccourcis ou on prolonge notre route... on suit son chemin ou on en choisit un autre, on fais des choix, avec toujours la possibilité de changer... parfois certaines rues sont apaisantes, certaines calmes... il y a des boulevard ou on se fond dans la foule, on devient des inconnus... Il y a toute sorte d'endroits...
Les maisons qui s'y trouve font rêver "maison de la paix","les rosiers" ... il y a la bas du calme, a la limite de l'apaisement... un repos a quelques pas de la ville et des travaux, des cris des ados et du bruit des voitures... Elle est belle et colorée, les fleurs en ce printemps s'ouvre tout doucement Je découvre ton lieu d'évasion le jour ou je décide de m'enfuir, loin de toi...
Malgré toutes ces qualités, il y a dans cet endroit un défaut majeur, c'est une impasse... Nous n'avons pas le choix de continuer, meme s'il y a quelques virages pour nous laisser croire a l'inconnu, il arrive un moment ou un choix est a faire... S'arreter ou faire demi tour... il n'y a pas de nombreux chemins pour y arriver, seulement un seul; on a pas le choix de continuer, d'aller de l'avant, seulement celui de faire demi tour, marche arriere ou s'arreter... Pour moi la vie est faite de choix, de liberté... mais une impasse, c'est s'enfermer dans une cage, dans un labyrinthe finalement... c'est ne pas avoir le choix, suivre le chemin tracé, sans possibilité de détour... comme la vie... on a pas le choix le temps avance petit a petit, il ne nous donne pas de prolongation, mais il y a moyen de trouver des raccourcis malheureusement... Alors l'impasse c'est s'enfermer dans la course du temps... je ne veux pas m'y enfermer, la vie est déjà trop courte, alors il faut en profiter... Cette histoire était un peu comme cette impasse... pas vraiment le choix... se cacher dans l'entrée pour se sentir bien, mais avancer a tâtons, savoir qu'il y aura une fin, qu'a un moment on devra faire de nouveau demi tour... c'était indiqué sur le panneaux, comme sur nos têtes, alors faut arrêter ou bien ouvrir notre propre rue... changer cette impasse en rue, ouverte et lumineuse, fleurie et colorée, ou on avance sans fin... toutes les routes mènent a Rome... pourquoi pas chez moi, chez toi, ou chez nous, un autre ou n'importe... transformer cette impasse en boulevard ou on se confondrait avec la foule, le changer en rues désertes ou on se cacherait mais avec toujours la possibilités de changer de cap, de voie, de trottoir...
On dit adieux, au revoir, a un de ces jours, qui sait... peut être tu comprendra que ça a pas été facile, peut être pas... mais tout a été expliqué... je n'aime pas les impasses, même les plus belles... elle me rappelle toujours mes histoires... les cauchemars de quand j'étais petite, elles m'aspiraient comme un trou noir lorsque je fermais les yeux... depuis je ne rêve plus, j'y arrive plus... mes sommeils restent sans rêve ou empli de cauchemars... En fin de compte, la vie n'est pas une impasse, ou alors il faut y ouvrir des chemins pour passer... pour faire nos choix, prendre nos décisions, qu'elles qu'en soient les conséquences... qu'importe les "qu'en dira t'on?"...
Zyzany
a un reveur du bout du monde, parti pour connaitre l'inconnu... si il avait compris que l'inconnu est parfois juste a coté de nous...
les etoiles sont maintenant inaccessibles... trop tard, pour revenir en arriere... laisser passer sa chance... perdre? ou recommencer ailleurs...
l'impasse s'est finalement refermée, on a choisi de faire demi tour... revenir en arriere, et ne plus jamais reavancer dans l'impasse de notre histoire...
chacun crée son histoire de son coté maintenant... plus aucun lien, ni materiel, ni corporel, ni sentimentaux...
l'impasse s'est eloignée... quel soulagement...
c'est pesant d'avoir une fin...